17 janvier 2010
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Le 8 et 9 Janvier a eu lieu le premier stage pour le groupe 2010.
L'un des principes de la formation AVANCE est la spécificité et l'adaptation au manque, besoin, attente de chaque ostéopathe.
En plus de l'enseignement prévu, j'ai pu évaluer chaque membre du groupe pour mieux faire passer le contenu pédagogique ensuite.
Le programme de ces journées portait sur:
la construction de la séance, la constitution d'un vrai pilier de la cause du motif lors du diagnostic.
Le deuxième jour une re visite de tous les outils de traitement.
L'acquisition d'un diagnostic sur et rapide permet d'établir un plan de traitement trés orienté et d'éviter de toucher à des zones qui ne sont pas directement impliquées dans le schéma lésionnel.
La phase d'observation et de recherche "des fils" peut être aussi dite phase de visualisation et de recherche de différents vécus, contraintes.
Cette recherche, ce moment supplémentaire consacré à cela permet de fixer une ligne une direction, un comparatif et d'éviter de travailler des relais comme le bassin (je fais référence à l'enquête).
C'est ce moment qui définit le fameux axe de traitement.
Ne pas mélanger tous les outils dans la séance, ne pas sur utiliser un outil et écouter les portes qui s'ouvrent. Je pense au bassin qui avait fait l'objet d'une enquète sur un article de ce site et qui se traite de moins en moins au fur et à mesure que l'on comprend qu'il n'est le plus souvent qu'un relai.
Ces thèmes ont été entrecoupés de bilans, consultations avec de vrais cas cliniques où tout le groupe a pu voir, sentir, matérialiser les aspects évoqués ainsi qu'une démarche diagnostique et un plan de traitement en direct.
J'ai pu communiquer clairement et faire prendre conscience de la nécessaire qualité du diagnostic grâce à l'écoute et au dynamisme de ce groupe.
Le prochain stage a lieu en avril.
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formation AVANCE
23 septembre 2009
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14:02
Cette enquête s'est faite l'année dernière et la question était:
"Le bassin...
Pourriez vous dire sur 10 patients lombalgiques que vous recevez combien de bassin (iliaque, sacro iliaque, sacrum) vous corrigez quelque soit l'outil que vous employez? (répondez en cliquant sur "écrire un commentaire").
Résultat: la moyenne est 8 fois sur 10 vous le travaillez.
Ma réflexion :
Le bassin est la zone la plus citée dans les traitements, la plus souvent travaillée.
Et pourtant, elle est l'une des zones ayant le plus de capacité d'adaptation; elle se "déforme", se positionne, réagit remarquablement bien à nos besoins posturaux.
Évidemment qu'il est en position maxi d'adaptation lors d'une crise mais le corriger serait donner une information à une zone qui en reçoit déjà par ailleurs, informations auxquelles il a répondu en se positionnant comme cela.
Le traitement juste sera de déprogrammer ces informations ou leur cause plutôt que d'agresser encore le bassin.
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traitement ostéopathique
15 septembre 2009
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15:43
Le diagnostic ostéopathique* est le pilier sur lequel s'appuie un bon traitement. Sans diagnostic ostéopathique préalablement et surement posé au début de la consultation, le traitement partira dans des directions diverses sans créer l'Information du jour dont le corps a besoin pour changer ou évoluer. Le diagnostic verrouillé est le moyen de rendre tout son traitement efficace.
Connaissez vous le diagnostic flottant? C'est celui qui n'est pas établi et verrouillé en début de séance et qui est trés influencé par:
les dysfonctions rencontrées en chemin,
la douleur persistante pendant et en fin de séance,
les remarques ou l'attente du patient,
l'échec d'une technique ou d'une direction thérapeutique,
la volonté du pratitien d'en faire encore plus,
l'envie de traiter des dysfonctions plus anciennes en plus ou sans rapport avec le schéma du jour,
l'idée de pratiquer des corrections non utiles ce jour (crânien, viscéral, structurel...).
Cela vous rappelle-t-il quelque chose?...
Alors, combattons ce virus des consultations qu'est le diagnostic flottant! Et, si vous voulez vous vacciner, la formation AVANCE a tout un programme pour renforcer et blinder ce diagnostic.
P.S.: quelques exemples de beaux diagnostics:
http://www.youtube.com/watch?v=69rtAofmLsk&feature=player_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=erZfhI1eZLk&feature=player_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=j9ZYMWDSyNU&feature=player_embedded
*le diagnostic ostéopathique est représenté par l'ensemble des tests de mobilité mis en place afin de rechercher une ou plusieurs dysfonctions.
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diagnostic
31 août 2009
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17:39
Le contexte ostéopathique français évolue chaque année un peu plus vers une dissolution de la qualité du diplomé au profit de la quantité de professionnels sur le marché.
L'agrément des professionels n'a pas été favorable à une filtration des mieux formés; il a ouvert la porte à un nombre important d'ostéopathes pas toujours bien formés et pas toujours qu'ostéopathes.
Les ostéopathes professionels se retrouvent dans l'absolue nécéssité de faire encore plus la différence et d'apprendre encore après le diplome.
A qualité moyenne et quasi égale, le patient veut payer le moins cher possible voire se faire rembourser la séance, nous verrons donc des prix bradés par certains.
Mais surtout, il n'hésitera pas à payer le prix pour une prestation très différente, efficace dans le temps et donc peu répétée.
Les ostéopathes ont eu jusqu'à maintenant une "auto démarche" de formation continue; ils se formaient quand ils le voulaient.
Les temps changent, cette démarche devient nécéssaire et légalement obligatoire.
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26 août 2009
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17:45
Nous savons que la quantité de techniques effectuées au cours de la consultation n'est pas proportionnelle à l'efficacité de la séance.
Le corps va saturer au bout d'un certains nombre d'informations reçues.
Alors combien? C'est un thème qui revient souvent.
En fait, tout dépend de la technique effectuée. En fait, si je devais résumer, le surtraitement en fonctionnel est sans conséquence, plus embétant en structurel car l'information se diluera, fatiguant (pour le patient) en liquidien, et en fascial peut rendre une séance inefficace.
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traitement ostéopathique
26 août 2009
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11:56
On veut avoir le meilleur résultat et lors de la phase de correction on en fait un maximum croyant mettre le plus de chances de son coté. Or il est trop tard pour avoir le meilleur résultat si un diagnostic solide ne soutient pas au préalable les corrections. L'outil de correction de l'ostéopathe est secondaire; et oui, contrairement aux idées ostéopathiques reçues, le bon résultat dépend surtout de la bonne lecture du patient, de notre capacité à avoir décodé le motif de consultation, l'avoir compris et lu sa problématique ce jour là.
La quête du graal, c'est affuter le diagnostic.
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diagnostic