Dès le début de la formation, j'ai mis en avant l'intérêt de savoir lire un patient pour interpréter les influences, les adaptations, les contraintes qu'il gère plus ou moins bien.
La nécessité de mieux connaître 2 approches à savoir l'orthodontie et les orthèses plantaires est évidente.
Tout d'abord savoir comment, sur quelles structures et avec quelles techniques ils travaillent et aussi comprendre les adaptations du corps à ces influences.
Nos consultations ne sont pas valables si elles ne tiennent pas compte d'un appareillage quel qu'il soit.
Alain POUSSOU, podologue, est intervenu et a tenu un discours incroyablement global. Il a montré la nécessité et la difficulté pour un podologue de tenir compte des adaptations du corps, de corriger une partie de l'architecture sans influencer une autre, de
travailler en fait dans la globalité.
Il nous a montré les différents types de corrections possibles pour que l'on puisse les reconnaître et en tenir compte.
J'ai donné une procédure dans nos consultations pour vérifier le bien fondé ou la juste correction des semelles; l'ostéopathe doit savoir si la correction est appropriée ou pas.
Procédure qui a été appliquée sur cas cliniques pour montrer l'influence sur tout le corps de l'orthèse plantaire.
Nous avons eu la chance d'avoir un autre intervenant de qualité. David Couchat, orthodontiste, a repris et décrit les différentes dysfonctions maxillaires et expliqué les moyens de les corriger.
Nos questions sur les origines de certaines malpositions ont donné une réponse claire de sa part; si tous les bébés avaient la chance de se faire -correctement- traiter en ostéopathie à leur plus jeune age, probablement que beaucoup de corrections orthodontiques ne seraient plus nécessaires plus tard.
Nous avons ensuite retravaillé le thème du diagnostic que nous avions vu au premier stage. Ce diagnostic global permet une lecture rapide complète du vécu, de l'état présent et du devenir du patient.
Le groupe avait mûri cette approche et nous avons pu l'affiner avec des cas cliniques.